Placé au-dessus du puits d’extraction de Longchamp, il est sa partie visible. Sa base et ses abords immédiats constituaient le cœur du carreau de la mine. C’est d’ici que se commandaient tous les mouvements entre le jour et le fond.

Symbole de l’activité ardoisière du Bassin de Renazé, il reste l’un des derniers chevalements du territoire. En 1975, juste avant la fermeture définitive, il vit les derniers mineurs de Renazé sortir de sa cage.

C’est en 1936 que « l’Anjou » creuse le puits de Longchamp. Ce dernier est équipé d’un chevalement en fer de 22 mètres de haut construit par la société Venot-Peslin d’Onnaing (Nord) en 1926. D’abord placé à la Brémandière (à Trélazé), il est démonté puis installé à Longchamp en 1941 par les établissements Jarry de Trélazé. C’est une structure de poutres en treillis ; il faut noter l’effort décoratif en partie supérieure, croix de Saint-Adré des balustrades et fines baguettes en plein cintre.

Il demeure, avec le bâtiment de la machine d’extraction en pan de fer et brique, l’élément majeur du Musée de l’Ardoise. Les quatre hectares de « butte », le chevalement, les constructions de l’ancienne exploitation préservées, les tue-vents et cabanes reconstruites rappellent l’ancienne exploitation ardoisière. Ils font du Musée de Renazé un site patrimonial authentique.